Science et conscience

 

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Vous trouverez sur cette page d'excellents articles de la revue INREES, qui nous invitent à élargir notre regard et notre conscience sur ce qui nous arrive et nous entoure... 


L’intelligence du ventre
Digérer une émotion qui nous est restée sur l’estomac, écouter son instinct viscéral et faire confiance à ses tripes… tant d’expressions populaires qui pourraient s’avérer ne pas être que des métaphores. Enquête au cœur de notre ventre où un deuxième cerveau serait doté de capacités véritablement surprenantes.



Tout le monde le sait, nous avons un cerveau dans la tête - bien que parfois c’est à se demander s’il est bien là. Logé à l’abri de la boîte crânienne, il est souvent considéré comme étant l’organe le plus précieux que nous ayons. Son rôle serait alors de centraliser, par le biais d’un large réseau neuronal, les informations majeures de l’organisme pour en gérer toutes les fonctions vitales. Mais ce système nerveux central est-il réellement tout-puissant ? 

La science a récemment découvert que nous avons d’autres cerveaux dans le corps. Voilà qui est plutôt inattendu. Déjà, une nébuleuse neuronale incroyablement performante, composée de plus de 40 000 neurones, est localisée au niveau de notre cœur, comme nous le décrit l’article « Le cœur, notre maître émotionnel » (Inexploré n°21). Mais de surcroît, un autre complexe, riche au grand minimum de 100 millions de neurones, fait office au creux de nos intestins. Nous avons donc aussi un cerveau dans le ventre, et pas des moindres. C’est étonnant. A quoi sert-il ? Cela veut-il dire que nous avons d’autres sortes d’intelligences ? L’heure semble être en tout cas à la délocalisation car il ne serait même pas évident, dans certains cas, de savoir quel cerveau possède un ascendant sur quel autre.


Une anatomie insoupçonnée et autonome



C’est relativement tard, au 19ème siècle, qu’une présence neuronale à été détectée dans nos intestins par Léopold Auerbach, un anatomiste allemand. Depuis, de nombreux scientifiques se sont penchés sur ce complexe nerveux surprenant. Non seulement un énorme réseau possédant seulement mille fois moins de neurones que le cerveau central serait logé au cœur de notre ventre, mais la connexion entre ces deux cerveaux serait étonnamment sommaire. « En comparaison avec le nombre de cellules nerveuses dans le ventre, le nombre de neurones moteurs qui connectent les deux cerveaux est incroyablement petit », explique le Dr Gershon, un grand spécialiste de la neuro-gastroentérologie, dans son livre The Second Brain (Le deuxième cerveau). 



Autonomie d’action, voilà ce que cela veut dire. Les deux cerveaux seraient capables de poursuivre leur train-train chacun de leur coté sans se mélanger les pinceaux, car justement, ils ont trop peu de pinceaux en commun. Si, sans avoir besoin de l’aval du cerveau crânien, le cerveau ventral pourrait alors procéder à des actions de son propre chef, il pourrait aussi faire carrément de la rétention d’information. « Contrairement au reste du système nerveux, le système entérique ne suit pas nécessairement les commandes qu’il reçoit du cerveau ou de la moelle épinière. Et il ne leur envoie pas forcément non plus les informations qu’il collecte. Le système nerveux entérique peut, quand il le choisit, gérer des données que ces récepteurs ont relevées par eux-mêmes, et agir sur la base de ces données pour activer un ensemble d’effecteurs qu’il est le seul à contrôler. Le système entérique n’est donc pas un esclave du système nerveux central, mais un opposant doté d’un esprit libre », poursuit Michael Gershon. Qu’on se le dise. 

La décentralisation a le vent en poupe

Visez bien, le diagramme figurant le cerveau crânien en train de centraliser toutes les données pour gérer le reste de l’organisme, part à la poubelle. Page blanche. Ebauche d’une nouvelle vision systémique et élaboration de nouveaux organigrammes. « Ces dernières années, un ensemble de nouveaux modèles et métaphores s’est répandu à travers la communauté scientifique, et progressivement dans la culture populaire. Beaucoup de ces nouvelles idées ne viennent pas de la physique, mais de la biologie. (…) Il y a un glissement général vers des modèles décentralisés, dont les actions ne sont pas déterminées par une autorité centrale, mais par des interactions locales avec des composants décentralisés », explique Mitchel Resnick du Massachusetts Institute of Technology. 



La délocalisation ne serait pas juste une nouvelle idée politique, mais une réalité de terrain. Plus économique, plus écologique et plus efficace, tout simplement. « Au delà de la digestion et de l’absorption des nutriments, les intestins doivent aussi nous défendre contre l’invasion de bactéries hostiles. (…) Il est alors logique que l’évolution ait placé un cerveau nécessaire à ces performances primordiales à notre survie à cet endroit-là. Il faut tellement de cellules nerveuses pour accomplir toutes ces tâches, que si elles étaient contrôlées depuis la tête, l’épaisseur des câbles neuronaux pour toutes ces connexions serait intolérable. Il est plus sûr et plus effectif de laisser les intestins s’occuper de ces affaires », poursuit le Dr Gershon. 



Visiblement, nos intestins ont du pain sur la planche et un deuxième cerveau ne semble pas de trop pour les soutenir dans leurs tâches. Car ce qu’il faut comprendre c’est que le tube digestif qui nous traverse de part en part, est en quelque sorte un canal extérieur à l’intérieur de nous-mêmes. Donc au delà de la gestion de notre digestion, qui est déjà une mission très complexe, administrer cette barrière fondamentale, par laquelle nous avons des échanges intimes mais potentiellement létaux avec le monde, est véritablement une histoire de survie. 


Un ventre intelligent ?


Le système nerveux entérique gère donc des fonctions physiologiques vitales. Mais quand nous parlons de cerveau, ne parlons-nous pas généralement de capacités intelligentes ? Si nous trouvons dans le cerveau ventral les mêmes neurones et les mêmes neurotransmetteurs nécessaires à la communication nerveuse, que dans le cerveau crânien, est-ce que cela veut dire que notre ventre est capable de penser ? « Le système nerveux entérique est une véritable usine chimique dans laquelle on retrouve toutes les sortes de neurotransmetteurs trouvées dans le système nerveux central », souligne le Dr Gershon. Il serait notamment un grand fournisseur de dopamine, une hormone du bien-être, et de 95% de la sérotonine du corps, dont la variabilité joue un grand rôle dans l’apparition d’états dépressifs.


En réalité, il ne suffit pas d’avoir des neurones et des neurotransmetteurs pour élaborer des pensées conscientes. Ces dernières se produiraient grâce à la partie la plus récente du système nerveux central, le néocortex. Impliqué dans les fonctions cognitives considérées comme supérieures, le néocortex permettrait notamment : la prise de conscience, le raisonnement spatial, le langage, et les commandes volontaires. En revanche, par définition, tout cerveau serait capable d’élaborer des activités psychiques non conscientes. En effet, ces complexes neuronaux sont chargés de recevoir des signaux sensoriels, d’élaborer des sensations distinctes, de les comparer à des mémoires déjà acquises, et de produire des réponses cohérentes et dites intelligentes, sous forme de messages parfois subtils et/ou complexes. Si cela peut paraître étrange d’imaginer le ventre en train de produire des représentations, d’avoir des préoccupations à partir desquelles il adopte des positionnements, le fait qu’il est doté d’une intelligence qui lui est propre semble pourtant incontournable.
Des désordres psychiques du ventre ?

« Puisque le système nerveux entérique peut fonctionner tout seul, nous devons considérer qu’il est probable qu’il ait aussi ses propres névroses », nous dit Michael Gershon. Est-ce pour cela que nos intestins réagissent parfois si fortement au moment de grands stress ? Crampes, ballonnements, diarrhée, constipation... « Les réactions entériques face aux grandes émotions ne sont pas un concept théorique ou ésotérique pour la plupart des gens, ils peuvent voir que le lien est bien réel », souligne le Dr Gershon. Nos réactions instinctives - d’ailleurs souvent appelées viscérales - pourraient selon les circonstances nous tordre le ventre. Le cerveau ventral serait alors le gestionnaire d’une base de données instinctives et fondamentales, composée de milliards de mini-réactions à notre environnement et d’autant de variations dans nos ressentis, sans laquelle nous ne serions tout simplement pas vivants. Traduisant en signaux neuronaux cette source d’informations incommensurable sur le monde, le cerveau entérique serait aussi l’un des fournisseurs de données majeurs pour notre inconscient. Et quand nous voyons, avec les recherches du neurologue Benjamin Libet, que ce sont surtout des processus inconscients qui sont aux commandes de notre vie – parce que la conscience a toujours une demie seconde de retard sur notre réalité (voir « Cerveau, qui décide ? » Inexploré n°18) - nous pouvons entrevoir l’importance que prend cet instinct dans notre quotidien.

Alors, si le système entérique peut produire des pathologies, aurait-il aussi des aptitudes à les résoudre ? « Nous pensons que le système digestif a la fonction de dissoudre les tensions émotionnelles, en déchargeant à travers la paroi intestinale les résidus et la pression liés au stress. Ainsi, nos intestins et le système nerveux entérique ont une capacité d’auto-régulation des émotions par la digestion des impacts du stress », nous explique François Lewin, auteur du livre La Psychologie Biodynamique, une thérapie qui donne la parole au corps. Car si nous pensons aux intestins plutôt en termes d’absorption d’aliments, nous oublions souvent qu’il est aussi un organe d’élimination très important. Par des techniques de massage et de relaxation, il serait alors possible de soutenir cette capacité de gestion des états psychiques de notre ventre, pour mieux nous occuper de ce qui nous est resté sur l’estomac et générer un mieux être. 


Des capacités psychiques surprenantes



Gestionnaire de notre instinct, fournisseur d’informations inconscientes, et régulateur d’états d’âme ? Notre cerveau ventral semble avoir des activités surprenantes. Et nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Deux chercheurs, Dean Radin et Marylin Schlitz, se sont penchés sur les capacités de perception du cerveau entérique. Utilisant un électrogastrogramme (EGG) - un appareil capable de détecter les activités électriques des neurones dans le ventre, ainsi qu’un appareil mesurant la résistance galvanique de la peau, qui s’apparente habituellement aux contractions de l’estomac - ils ont mesuré les réactions du cerveau ventral dans une situation pour le moins… originale. Ayant réuni 26 volontaires, ils les ont regroupés par paires en décidant que l’un des deux serait l’émetteur et l’autre le receveur. L’émetteur est alors parti dans une pièce et le receveur dans une autre. Il a alors été demandé à l’émetteur de visionner sur un écran des images sélectionnées pour leur capacité à provoquer des réactions fortes – tristesse, dégoût, révolte, désir, tendresse... tout en visionnant de temps en temps le receveur sur un autre écran. Après un total de 206 tests les chercheurs ont pu constater que « les lectures de l’EGG du sujet récepteur étaient notamment plus élevées et correspondaient à celles du sujet émetteur lorsque celui-ci éprouvait d’intenses émotions, positives ou négatives », rapporte Lynne McTaggart dans son livre La science de l’intention. C’est incroyable. Le cerveau que nous avons dans le ventre serait capable de capter, à distance, l’état psychique d’une personne avec qui nous sommes en lien. Il semblerait que les aptitudes du système nerveux entérique n’aient pas fini de nous surprendre.

Mardi 21 Janvier 2014 / Par Miriam Gablier
http://www.inrees.com/articles/intelligence-du-ventre/

Communiquer avec la nature
Développant sans cesse la communication virtuelle, nous nous sommes coupés de l’expérience sensorielle de la nature. Celle-ci a pourtant tellement à nous apprendre.



Instinctivement, l’être humain accorde à la nature une place privilégiée. On a retrouvé des jouets en forme d’animaux datant de l’Antiquité. Nos enfants grandissent l’imaginaire peuplé de héros animaliers : le pingouin d’Happy Feet en quête de destinée, Nemo le poisson-clown, Kung-Fu Panda, sans parler des indémodables Rox et Rouky, Bambi, Flipper et autres Willy, Lassie... Une nature virtuelle mais omniprésente. Quant à la nature réelle, nombre de parents ont pu constater combien leur progéniture semble s’épanouir au contact du monde végétal et animal. Il ne s’agit pas seulement de salutaires bols d’air. Il y a comme un échange à un niveau subtil, une atmosphère de retrouvailles entre deux amis trop longtemps séparés.

Et en effet, nous sommes pour beaucoup complètement séparés de la nature. Nous tentons de nous en rapprocher en fréquentant les rayons bio des supermarchés. Le week-end, nous rejoignons parfois un coin de campagne – « en voiture le plus souvent », souligne non sans ironie le biologiste Rupert Sheldrake. Pour lui, la séparation remonte à Descartes, pour qui l’esprit était l’apanage de l’homme, de Dieu et des anges, tandis que la nature, les animaux, le corps humain, étaient ravalés au rang de matière sans âme. Aujourd’hui, ce n’est plus notre nature divine qui justifie notre complexe de supériorité sur le reste du monde vivant, et notre utilisation abusive des ressources de la terre : c’est la science. Ou du moins une vision matérialiste qui nous parle d’un monde objectif que des chercheurs tout-puissants, surhommes au- dessus des passions humaines, observent au microscope et autopsient au scalpel. Et pourtant, voilà que la science elle-même est en train de démolir cette conception : nous ne saurions nous abstraire de ce que nous observons. Tant de témoignages et de découvertes nous incitent aujourd’hui à repenser notre rapport au vivant, à nous inclure de nouveau dans ce vaste règne. Nous avons beaucoup à partager avec les non-humains. « Le cerveau émotionnel des animaux est très proche du nôtre », nous apprend Temple Grandin. Cette autiste qui pense en images et non en langage a développé sa compréhension des animaux en se mettant physiquement et mentalement à leur place. Lorsqu’elle était adolescente, souffrant de terribles problèmes de communication, elle a été rejetée par les humains. Ce sont les chevaux, mais aussi les vaches, qui lui ont permis de dépasser ce handicap. Se rapprocher d’eux lui a permis de prendre contact avec sa nature humaine, puis avec les autres êtres humains. « Plus je connais les hommes, plus j’aime mon chien », disait Pierre Desproges. Pour Temple Grandin, ce fut le contraire. Toutefois, elle ne parle pas de communication, au contraire de Laila del Monte, communicatrice animale qui affirme qu’un véritable échange en images est possible entre l’être humain et l’animal. Fermiers et simples propriétaires peuvent souvent témoigner de phénomènes de télépathie entre eux et l’animal.

Le cas des plantes est encore plus troublant. Ces organismes silencieux dialoguent parfois selon des modalités mal connues. Entre eux et nous, il se produirait un échange énergétique d’une grande richesse, qui expliquerait le bien-être que nous ressentons lors de nos promenades en forêt. Selon le chercheur canadien Pier Rubesa, qui étudie ces échanges, « les recherches scientifiques pourraient nous permettre de reprendre conscience du lien qui nous unit à la nature ». Un lien largement exploré par les chamanes amazoniens, qui ont avec les plantes une relation de maître à élève et apprennent d’elles, au cours de voyages dans d’invisibles dimensions, le secret de préparations et de remèdes d’une grande complexité. En juillet dernier, une déclaration signée par plusieurs scientifiques a concédé au règne animal une part de conscience. Et si l’ensemble du monde vivant était conscient ? et si comme le suggère Sheldrake, tout organisme était modelé de l’extérieur par un champ morphogénétique invisible qui l’entourerait et contiendrait le plan de sa forme finale ? Et si les habitudes de comportement social étaient régulées par d’autres champs, auxquels tous les membres de l’espèce contribueraient par résonance ? Ces champs les relieraient les uns aux autres de manière instantanée, quelle que soit la distance. Dans le modèle de Sheldrake, des champs peuvent également se créer entre des espèces différentes, un chien et son maître, par exemple. Sans le savoir, nous serions pris dans un réseau, une multitude de fils invisibles, semblables à ces fins tissages de toiles d’araignées superposées les unes aux autres qu’on trouve dans les recoins humides. Quelle que soit la théorie qui a votre préférence, nous espérons que la lecture des articles qui suivent vous inspirera avant tout le besoin d’une balade au grand air. Car il n’y a au fond rien à penser. Des concepts erronés sur nous-mêmes et notre rapport au monde nous ont éloignés de la nature. Y retrouver notre juste place passe par la sensualité de l’expérience.
Article extrait de la newsletterde l'excellent magazine de l'Inrees
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Quand les plantes ressentent nos intentions


Les plantes ont-elles une forme de perception ? D’après l’expérience de Cleve Backster , il semblerait que ce soit bien le cas, et que les plantes soient réceptives à ce qui se passe dans leur environnement. Extrait du livre « La Science de l’intention » de Lynne McTaggart.




Cleve Backster fut parmi les premiers à suggérer que les plantes sont affectées par l’intention humaine, une idée considérée comme si absurde qu’elle fut ridiculisée pendant quarante ans. Backster doit sa notoriété à une série d’expériences censées démontrer que les organismes vivants perçoivent les pensées des gens et y réagissent. (...)

Un matin de février, après avoir travaillé toute la nuit, Backster prit une pause-café et s’apprêta à arroser le dracéna et les autres plantes dans son bureau. Alors qu’il remplissait son arrosoir, il se demanda s’il serait possible de mesure le temps qu’il faut à l’eau pour se rendre des racines jusqu’aux feuilles, particulièrement dans le cas du dracéna, une plante possédant une très longue tige. Il se dit qu’il pourrait tester cela en reliant le dracéna à l’un de ses polygraphes. Une fois que l’eau aurait atteint le point situé entre les électrodes, l’humidité contaminerait le circuit et s’afficherait sous forme d’une baisse de résistance. (...)

Backster intercala une des longues feuilles arrondies du dracéna entre les deux électrodes d’un détecteur de mensonges et l’encercla avec un élastique. Après avoir arrosé la feuille, il s’attendait à voir un mouvement de hausse dans le tracé s’imprimant sur le papier déroulant du polygraphe, ce qui correspondrait à une baisse dans la résistance électrique de la feuille à mesure que son taux d’humidité augmentait. Mais alors qu’il versait l’eau, exactement le contraire se produisit. Le tracé commença à se diriger vers le bas et afficha ensuite une déviation de courte durée, semblable à ce qui survient lorsqu’une personne éprouve brièvement une peur d’être détectée. 


A ce moment-là, Backster crut être témoin d’une réaction typique de celle d’un humain, bien qu’il apprit plus tard que l’isolant cireux présent entre les cellules des plantes provoque une décharge électrique semblable à une réaction humaine de stress captée par un polygraphe. Il décida que si la feuille faisait effectivement preuve d’une réaction émotionnelle, il allait devoir trouver un important stimulus émotionnel pour intensifier sa réaction. (...)



Pour susciter l’équivalent d’une alarme dans une plante, Backster savait qu’il lui fallait menacer d’une façon ou d’une autre son bien-être. Il essaya d’y parvenir en plongeant une des feuilles dans une tasse de café, mais cela ne causa aucune réaction intéressante dans le tracé obtenu, sinon la continuation du mouvement vers le bas. S’il s ‘était agi là du tracé généré par un être humain, Backster en aurait conclu que la personne testée était fatiguée ou bien qu’elle s’ennuyait. A l’évidence, il lui fallait brandir une menace immédiate et authentique ; il pensa donc à trouver une allumette et brûler la feuille équipée d’électrodes. 



A l’instant même où il eut cette pensée, le crayon traceur bondit soudain vers le haut du papier déroulant du polygraphe et faillit jaillir à l’extérieur. Backster n’avait pourtant pas brûlé la feuille ; il avait seulement pensé à le faire. Selon son polygraphe, la feuille avait perçu la pensée comme une menace directe et avait manifesté une inquiétude extrême. Il courut alors jusqu’au bureau de sa secrétaire situé dans une autre pièce afin d’y prendre des allumettes. Lorsqu’il revint, la feuille enregistrait toujours des signes manifestes d’angoisse sur le polygraphe. Il frotta donc une allumette et l’agita sous la feuille de la plante. Le crayon poursuivi sa course erratique. Backster ramena ensuite les allumettes sur le bureau de sa secrétaire. Le tracé se calma et redevint droit petit à petit. 


Backster ne savait pas quoi penser de tout cela. Il s’intéressait depuis longtemps à l’hypnose et aux idées relatives au pouvoir de la pensée et à la nature de la conscience. Il avait même tenté un certain nombre d’expériences à l’aide de l’hypnose au cours de son travail au Service de contre-espionnage de l’armée et avec la CIA, dans le cadre d’une campagne conçue pour déceler si les services d’espionnage russes avaient eu recours à des techniques d’hypnose.

Cependant, ce qu’il venait d’observer était proprement extraordinaire. Cette plante, semblait-il, avait lu ses pensées. Il ne se considérait pas comme quelqu’un qui aime particulièrement les plantes. Cela n’avait pu advenir que si la plante possédait une sorte de faculté de perception extrasensorielle sophistiquée. Elle devait être d’une manière ou d’une autre réceptive à ce qui se passait dans son environnement, et capable de percevoir bien davantage que de simples informations sur l’eau ou sur la lumière. (...)



La Science de l'intention, Lynne McTaggart
Editions Ariane (Mars 2008 ; 416 pages)
Article extrait de la newsletterde l'excellent magazine de l'Inrees
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L’influence de nos croyances dans nos vies
Serait-il possible que nos croyances soient à l’origine des évènements de notre vie ? Aurions-nous la capacité de réorienter le cours de notre existence par le simple fait de modifier nos croyances ? Gregg Braden nous invite à prendre conscience de nos propres limitations et de notre pouvoir dans son livre « La guérison spontanée des croyances ». Extrait.
Ce sont nos croyances qui déterminent le genre de vie que nous menons. Il suffit de réfléchir quelques instants à la vérité que recèle cet énoncé pour reconnaître immédiatement une réalité surprenante : quoi que nous fassions dans notre existence, ce sont les croyances à l’origine de nos actions qui constituent le fondement de tout ce que nous aimons, rêvons, devenons et réalisons.

Que ce soit le rituel matinal par lequel nous amorçons chaque journée, ou bien les inventions que nous utilisons pour améliorer notre qualité de vie, ou même la technologie conçue pour détruire la vie durant les conflits militaires, l’ensemble de nos routines personnelles, des coutumes de notre communauté, de nos cérémonies religieuses et même de notre civilisation est fondé sur les croyances que nous entretenons. Non seulement ces croyances permettent-elles de structurer notre existence, mais les études scientifiques qui rejetaient auparavant la validité de nos expériences spirituelles nous démontrent aujourd’hui que les sentiments que nous éprouvons à l’égard du monde qui nous entoure sont une force déterminante dont l’influence s’exerce précisément sur ce monde.

La science a donc fini par reconnaître la valeur des traditions spirituelles et autochtones selon lesquelles l’univers qui nous entoure est simplement un reflet des croyances auxquelles nous adhérons.

Ayant accès à un tel pouvoir déjà présent en chacun de nous, c’est peu dire que d’affirmer que nos croyances sont importantes dans nos vies. Ce sont elles qui les façonnent ! Toute vie commence et se maintient grâce à elles. Qu’il s’agisse de la réponse immunitaire de l’organisme ou bien des hormones qui en règlent le fonctionnement et en préservent l’équilibre vital, tout autant que l’aptitude de notre corps à régénérer ses os, ses organes et sa peau, et même à concevoir la vie, le rôle croyances humaines occupe une place de plus en plus importante dans les nouvelles frontières explorées aujourd’hui en biologie et en physique quantiques.

Si nos croyances possèdent un tel pouvoir, et si nous fondons notre existence que ce que nous croyons, alors la question suivante s’impose d’elle-même : D’où nos croyances proviennent-elles ? La réponse pourrait vous surprendre.

A quelques exceptions près, elles tirent leur origine de ce que la science, l’histoire, la religion, la culture et notre milieu familial nous enseignent. En d’autres termes, nos capacités et nos limites pourraient bien être essentiellement basées sur ce que les autres nous disent. Cette prise de conscience débouche sur la question suivante que nous devons manifestement nous poser :
Si notre vie est fondée sur ce que nous croyons, alors que se passe-t-il si nos croyances sont erronées ?

Se pourrait-il que notre existence se déroule dans un brouillard de limites artificielles et d’idées fausses que d’autres personnes ont formées au fil des générations, des siècles, ou même des millénaires ?

Ainsi, on nous a enseigné par le passé que nous nous sommes qu’une insignifiante et éphémère étincelle de vie, limitée par les « lois » physiques, chimiques et génétiques. Selon cette vision des choses, notre passage en ce monde n’aura que fort peu d’effet, et une fois que nous aurons disparu, l’univers ne remarquera même pas notre absence.

Bien que cette description puisse sembler un brin extrême, elle est néanmoins très proche de ce que beaucoup d’entre nous ont été conditionnés à considérer comme vrai. C’est justement à cause de telles croyances que nous éprouvons souvent le sentiment d’être petits et impuissants face aux grands défis de l’existence.

Et si nous étions davantage que cela ? Se pourrait-il que nous soyons des êtres vraiment très puissants qui s’ignorent ? Et si nous étions les représentants d’une force potentiellement miraculeuse, venus au monde avec des aptitudes allant bien au-delà de nos rêves les plus fous, des facultés que nous avons tout simplement oubliées en raison des conditions qui nous ont plongés dans un sentiment d’impuissance ?

Dans quelle mesure nos vies changeraient-elles si nous découvrions, par exemple, que nous avions le pouvoir inné d’éliminer la maladie, si nous pouvions choisir que la paix et l’abondance règnent dans le monde, et même décider de la durée de notre vie ? Que ferions-nous si nous prenions conscience que l’univers même est directement influencé par un pouvoir dont nous nous sommes caché à nous-mêmes l’existence depuis si longtemps que nous avons fini par oublier que nous le possédons ?

Des découvertes aussi extraordinaires transformeraient tout. Cela changerait la perception que nous avons de nous-mêmes, de l’univers et du rôle que nous y jouons. C’est précisément ce que les découvertes les plus récentes nous indiquent.

Pendant des siècles, bien des gens ont refusé d’accepter les limites ayant traditionnellement défini le sens que nous donnons à la vie en ce monde. Ils ont refusé de croire que nous apparaissons comme cela en ce monde, grâce à une mystérieuse naissance qui défie toute explication. Ils ont rejeté l’idée qu’une émergence aussi miraculeuse puisse avoir pour unique but de vivre dans la souffrance et la solitude jusqu’à ce que nous quittions ce monde aussi mystérieusement que nous y sommes arrivés.

Pour répondre à leur quête de vérité, ils ont dû s’aventurer par-delà les frontières de leur conditionnement. Ils se sont isolés, de leurs amis, de leur famille et de leur communauté, et ils ont complètement cessés de croire à tout ce qu’on leur avait enseigné à propos du monde. Et lorsqu’ils y sont parvenus, quelque chose de précieux et de très beau s’est produit dans leur vie. Ils ont découvert une nouvelle liberté qui leur a permis d’ouvrir pour les autres les portes de toutes les possibilités. Et tout cela a commencé quand ils ont posé la question qui était tout aussi audacieuse à leur époque qu’elle l’est encore aujourd’hui : Et si nos croyances étaient erronées ?
La Guérison Spontanée des Croyances, Gregg Braden
Editions Ariane (Mars 2009)

Article extrait de la newsletter du 16/01/13
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La mémoire de l'eau continue de faire des vagues.. 

L'article du virologue français Luc Montagnier* sur une nouvelle propriété de l'ADN, DNA waves and water, a été publié récemment dans un périodique de référence en science physique, Journal of Physics.
Déjà paru en décembre 2010, cet article avance que des champs magnétiques de très basse fréquence induits par l'ADN sont détectables dans les hautes dilutions de filtrats de culture de micro-organismes (virus, bactéries) ou de plasma d'êtres humains infectés par les mêmes agents. Ces champs électromagnétiques de très basse fréquence "informent" l'eau pure qui serait capable de régénérer de l'ADN identique (à 98%) à l'ADN initial. Selon l'article, les expériences qui ont permis de parvenir à ce dernier résultat se sont révélées hautement reproductibles : "Il a été clairement montré que les nanostructures de l'eau et leur résonances électromagnétiques peuvent perpétrer fidèlement l'information contenue dans l'ADN."Autrement dit, via les champs électromagnétiques, l'information se retrouve dans l'eau sans support matériel. Cette découverte accrédite les travaux de l'immunologiste français Jacques Benveniste, décédé en 2004, découvreur de la controversée "mémoire de l'eau". Il est le premier à avoir affirmé que l'eau pouvait conserver des propriétés alors que suite aux dilutions, on n'y trouvait pas de molécules actives. Dans un livre publié en 2008, Luc Montagné affirmait déjà avoir fait des observations qui concordaient avec les travaux de Benveniste. Ayant atteint en France l'âge légal de retraite, il est parti en Chine où il est devenu directeur d'un nouvel institut de recherche à l'université Jialtong de Shanghai.
Il y poursuit ses recherches sur la formation dans l'eau de nanostructures induites par l'ADN, à la croisée entre biologie, médecine et physique. VG.

* Luc Montagnier, co-découvreur du VIH, le virus responsable du SIDA, et prix Nobel de médecine.

Article extrait de l'excellente revue Inexploré n°12- Le magazine de l'INREES
http://www.inrees.com/magazine/inexplore/13/1L

C/Photos Marie-Danielle,Sabine et Liliane